Ils sont «dys» : ils ont un trouble d’apprentissage mais ils ne sont pas bêtes !

Pour les élèves atteints de troubles de l’apprentissage dys, le lycée Charles Plisnier de Saint-Ghislain a créé un projet d’accompagnement. Une bonne technique pour adapter les cours aux adolescents qui confondent les lettres ou les sons, ne savent pas se repérer dans l’espace ou ne savent pas appliquer les règles d’orthographe ou de calcul. Ceux-ci ont enfin pu reprendre un rythme scolaire normal afin de réussir leurs études plus facilement.

La dyslexie commence à être de plus en plus connue, mais saviez-vous que de nombreux autres troubles de l’apprentissage existent ? Dysorthographie, dysgraphie, dysprasie ou dyscalculie peuvent pourtant ralentir, voire empêcher les études de votre enfant. Au lycée Charles Plisnier de Saint-Ghislain, deux professeurs ont décidé de remettre tous les étudiants sur un pied d’égalité. « L’une de nos professeurs a un fils atteint de dyspraxie. C’est elle qui a mis le projet « Dys » en place, il y a 4 ans. Au départ, c’était une aide ponctuelle. Mais cette année, la communauté française nous a attribué un quota d’heures pour que nous puissions nous occuper du projet », explique Alison Portogallo, coresponsable du projet « Dys » avec Nadège Blampain.

Concrètement, pour intégrer le projet, il faut que le trouble de l’apprentissage de l’enfant soit reconnu par un médecin. « Beaucoup pensent qu’être dys est une maladie, mais c’est juste un trouble de l’apprentissage. Les enfants arrivent à suivre les cours, mais ils ont besoin d’aménagements », ajoute Mme Portogallo.

 

L’une des élèves présentes, Lola, nous l’explique : « Je suis intégrée à une classe normale mais comme je suis dyslexique, j’ai du fluo sur mes feuilles ou des agrandissements A3. Je confonds beaucoup les lettres qui se ressemblent comme les q ou les p, mais c’est différent pour chacun ».

Des aménagements différents, donc personnalisés. Pour s’en souvenir, un passeport « Dys » a été créé cette année.

Source : Sudinfo.be