Hauts potentiels en contexte scolaire : une problématique non spécifique

En Fédération Wallonie-Bruxelles, un document d’accompagnement est mis à disposition des enseignants depuis 2013 : « Enseigner aux élèves à hauts potentiels ». Malheureusement, son contenu, pavé de bonnes intentions, véhicule quelques mythes sur la problématique et se fait le relais de conceptions biaisées. Il préconise également des démarches de différenciation n’ayant pour certaines pas de preuves établies de leur efficacité (intelligences multiples ou cartes mentales).

Indirectement, il fournit également l’occasion de faire le bilan de ce dit la recherche actuellement sur le sujet :

Élèves à hauts potentiels

Il y a toute une variété des termes et d’expressions utilisées en contexte scolaire pour désigner les élèves avec un quotient intellectuel plus élevé que la moyenne, avec pour les principaux : « surdoué », « intellectuellement précoce » ou « à hauts potentiels ».

Quand le contexte est favorable, les individus à hauts potentiels apprennent plus rapidement et plus aisément, ils relient plus facilement les nouvelles connaissances avec leurs acquis antérieurs.

La prévalence du terme « hauts potentiels » est stratégique dans la mesure où il relativise le facteur « intelligence ». Les élèves de ce type peuvent être avancés dans certains domaines, mais pas dans tous.

La dimension particulière du contexte de l’enseignement est que les élèves sont des enfants ou des adolescents, c’est-à-dire en plein développement. C’est ce facteur qui est mis en évidence avec les termes « précoce » ou « potentiels ». L’élève concerné est en avance dans son développement intellectuel. L’élément particulièrement intéressant est que ce développement est un indicateur statistique favorable d’une meilleure réussite future.

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