TDAH : Vers un consensus universel

Mal compris, déprécié, parfois qualifié de « diagnostic à la mode », le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) peine à être reconnu. Face à cette stigmatisation, la Fédération mondiale du TDAH a publié un consensus qui met à plat toutes les connaissances scientifiques robustes disponibles à ce jour, dans l’espoir d’harmoniser la prise en charge.

Un article à retrouver dans le magazine de l’Inserm n°54

Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble du neuro-développement. Il se traduit – tant chez les enfants que les adultes – par des niveaux élevés d’inattention, d’agitation et d’impulsivité, sources d’un handicap cognitif et social souvent sévère et persistant. Sa définition semble donc claire… et pourtant. « Les idées fausses sur le TDAH stigmatisent les personnes touchées, réduisent la crédibilité des professionnels habilités à le prendre en charge, entravent et retardent le traitement, souligne la Fédération mondiale du TDAH en préambule de sa déclaration de consensus international, publiée en septembre 2021[D’où, la nécessité de] présenter des faits scientifiques à haut niveau de preuve pour lutter contre ces idées fausses. » C’est pourquoi, comme le précise une des rédactrices du document, Diane Purper-Ouakil*, psychiatre et chercheuse Inserm au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations à Villejuif, « le consensus s’est concentré sur les études et les méta-analyses qui comportaient au moins 2 000 participants, et a exclu les connaissances fragiles ou émergentes. Notre objectif : mettre en lumière ce qui est bien caractérisé. »

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