Haut potentiel émotionnel ou la force d’une hypersensibilité conscientisée

Depuis quelques années, le terme « haut potentiel intellectuel » (HPI) a la cote. Cependant, il n’existe pas qu’une seule forme d’intelligence et nos capacités émotionnelles sont toutes aussi importantes que nos habilités cognitives. Si l’expression est moins entendue, on parle donc aussi de haut potentiel émotionnel (HPE). Mais qui sont-ils ?

max-letek-rbzXuiU0EAk-unsplash

Sommaire

  • Une intelligence sensible et émotionnelle longtemps négligée
  • Une capacité à reconnaître toutes les émotions qui nous entourent
  • Le haut potentiel émotionnel, un concept abstrait que nous pouvons tous développer
  • HPE ou hypersensible ?
  • Une force qu’il faut savoir repérer

Depuis quelques années, la discussion autour des différentes douances s’est démocratisée. Ainsi, longtemps vues comme des “atypiques incomprises”, les personnes surdouées ne sont (presque) plus stigmatisées.

C’est notamment le cas des HPI (haut potentiel intellectuel), visibilisés à l’écran par la série TF1, incarnée (parfois de manière caricaturale selon les critiques) par Audrey Fleurot.

Mais avec ces “nouvelles dénominations”, s’est aussi généralisée la conscience qu’il n’existe pas qu’une seule forme d’intelligence et que nos capacités émotionnelles sont toutes aussi importantes que nos habilités cognitives.

Et logiquement, le “haut potentiel” se décline en fonction des intelligences. On parle donc également de HPE ou haut potentiel émotionnel. Cependant, un flou entoure ce dernier, n’étant pas “quantifiable”, contrairement au HPI. Alors, qui sont les HPE ?

Une intelligence sensible et émotionnelle longtemps négligée
Dans son ouvrage Emotional Intelligence, why it matters more than IQ, paru en 1995, le psychologue américain Daniel Goleman aurait été le premier à parler d’intelligence émotionnelle.

[…]

Lire l’article complet sur : www.marieclaire.fr