Le regard change sur les enfants précoces

Enquête Les enfants à haut potentiel, longtemps considérés comme étant « à risque », sont désormais mieux reconnus dans leur spécificité.

« Je vous plains d’avoir un enfant comme le vôtre. » Cette phrase, William Réjault ne l’a jamais oubliée. Son professeur d’anglais s’adressait ainsi à sa mère, devant lui. Il était alors élève de cinquième dans un collège des Landes. Aujourd’hui, le quarantenaire témoigne de son parcours douloureux dans un livre, C’est l’histoire d’un zèbre (1).

« Mes parents n’ont rien vu. Pour eux, j’étais un enfant dissipé et usant qui faisait tout plus vite que les autres. À l’école, je me suis terriblement ennuyé sauf dans certaines matières, je ne rentrais pas dans le cadre, dans la norme. Je cherchais à comprendre le pourquoi du comment. Cela gênait la direction du cours. À la seconde où l’enseignant me prenait en grippe, je n’écoutais plus, je devenais une tête de turc », commente-t-il.

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