Réguler ses émotions pour progresser

Angoisse, colère, excitation… Quand les émotions s’emballent, l’élève peut perdre sa concentration et échouer. La parade ? Développer ce qu’on appelle la régulation automatique des émotions, qui permet de se dédier entièrement à la tâche demandée.

Rester concentré est un art de funambule : à tout moment l’attention peut être déstabilisée, et la clé du succès est de procéder à des ajustements rapides sans y dépenser toute son énergie mentale. Le 24 mai dernier, Nathan Paulin a parcouru 2 200 mètres sur un slackline (une sangle élastique en polyester) tendue entre une grue et le sommet du mont Saint-Michel, établissant ainsi un nouveau record du monde de la discipline.

Passionné de concentration, j’ai voulu échanger avec Nathan quelques jours avant sa tentative. Mes collègues et moi-même voulions comprendre comment il gérait sa concentration et son équilibre. Les discussions se sont rapidement portées sur sa capacité à amortir l’effet des perturbations, qu’elles soient sensorielles ou cognitives, par exemple sous l’effet d’un violent coup de vent sur la slackline ou d’une distraction visuelle ou émotionnelle. Et une des questions que nous nous sommes alors posées était de savoir si cette capacité exceptionnelle de résistance à la déstabilisation, que celle-ci soit d’origine physique (le vent) ou psychique (des émotions comme la peur), avait une origine commune dans son cerveau…

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