Supercerveaux, mode d’emploi

[ZEBRE AND CO] Super Cerveau

On les appelle zèbres, hauts potentielssurdoués, etc. Fantasmés et surmédiatisés, on les sait « doués », « précoces », mais aussi atypiques, fragiles et pas toujours adaptés à leur environnement. Comment fonctionnent-ils ? Quels sont les différents profils ? Et quels indices peuvent nous renseigner sur la « surdouance » d’un de nos proches ?

La « surdouance » est un sujet-débat chez les parents, tant il suscite de sentiments contradictoires : l’envie ou le fantasme d’avoir engendré un génie, la passion et la méfiance au vue des complications sous-jacentes. Les écoles étant incapables de prendre en charge les enfants différents, on a la sensation diffuse, comme pour les dyslexiques, qu’ils se sont multipliés comme des champignons ces dernières années. Lorsqu’on a un enfant qui a des problèmes scolaires et des troubles du comportement, il y a toujours quelqu’un parmi les proches pour poser la question fatidique : « Ne penses-tu pas qu’il soit surdoué ? » D’après Jeanne Siaud-Facchin, auteure de Trop intelligent pour être heureux aux éditions Odile Jacob (23,50 euros), cette surmédiatisation des super-cerveaux serait le fruit d’une conjonction de plusieurs facteurs : la multiplication des consultations de pédopsychologie, la demande d’accompagnement du corps enseignant en cas de graves difficultés scolaires et la généralisation des bilans psychologiques.

 

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